Histoire
Yvoire, cité médiévale du 14ème siècle est située sur la rive française du Léman. Lauréate Nationale du fleurissement, membre de la prestigieuse Association des Plus Beaux Villages de France, cette commune touristique de 833 habitants, baignée par les eaux du
plus grand lac d’Europe Occidentale, reçoit bon an / mal an, près d’un million de visiteurs par an. Plus de 150 000 d’entre eux débarquent chaque année des bateaux de la Compagnie Générale de Navigation sur le Léman. Ce dernier chiffre en fait le 3ème port du Léman et le situe dans les quinze premiers de France en matière de trafic passagers.
Histoire de veilles pierres
La situation stratégique d’Yvoire, sentinelle du Léman, n’avait pas échappé au Comte Amédée V Le Grand (1249-1323) qui entreprit d’importants travaux de fortifications à partir de 1306, en pleine guerre delphino-savoyarde.
Pendant un demi-siècle, le village joua un rôle militaire très important qui valut à ses habitants l’obtention de « franchises » en 1324.
D’importants documents d’une grande rareté concernant cette époque ont été conservés aux Archives Départementales et nous donnent de précieux renseignements sur la construction du bourg, l’identité de ses habitants et les faits majeurs du XIVème siècle.
Au temps du Moyen Age
Le village sortira indemne des guerres du Moyen Age, il subira par contre un dur assaut de la part des Genevois et des Français à la fin du XVIème siècle et le château sera brûlé. Il restera sans toit pendant 350 ans et le village perdra son importance militaire.
Miraculeusement de précieux témoignages du passé substistent : remparts, portes, fossés, maisons qu’il convient de défendre contre la modernité afin que le rêve demeure…
Histoire de Clocher
L’église d’Yvoire, dédiée à Saint Pancrace, remonte du XIème siècle.
Elle fut transformée à plusieurs reprises. Le clocher actuel construit entre 1856 et 1858 appartient à la lignée des clochers à bulbes qui caractérisent l’architecture religieuse savoyarde de la fin du XIXème siècle.
Initialement couvert de fer étamé, la municipalité a envisagé sa restauration dès 1983 pour lutter contre la rouille.
En 1989, les travaux débutent, le clocher est alors recouvert d’acier inoxydable type F17. Le coq et la boule situés à son sommet sont couverts de feuilles d’or. En effet,le dernier batteur d’or de France se trouve à Excenevex (3 km d’Yvoire).
Page mise à jour le: 22 novembre 2018